Honorer le précieux par la création d’un autel

Honorer le précieux par la création d’un autel

Je suis en plein déménagement d’atelier et voilà qu’en gagnant de l’espace je découvre aussi de nouveaux espaces dans ma demeure. Je parlerai un peu plus d’autel (altar) prochainement parce que ça m’habite depuis un moment et que c’est un peu mon thème pour cette nouvelle, que de vouloir célébrer et honorer le précieux.

POURQUOI CRÉER UN AUTEL?

Pour moi, un autel - peu importe son intention -  c’est créer un espace pour le précieux et le sacré, pour la meditation, pour se reconnecter au moment présent (of course, pas pour faire des sacrifices, là!) Un espace rien qu’à soi et pour soi.

C’est aussi une façon de créer des espaces de beauté qui font du bien. On le fait un peu en ramenant une pierre de la plage ou une branche de la forêt et en les déposant sur une tablette comme un rappel du moment ou pour admirer leur beauté - en fait, pour possiblement plusieurs raisons que nous n’avons pas pris soin d’explorer mais principalement parce que ce geste fait du sens pour nous d’une certaine façon. 

NAPPE D’AUTEL

J’aime l’idée d’affirmer encore davantage ce geste en inscrivant dans l’espace notre autel de façon claire, par exemple en utilisant une petite nappe et en réunissant ces éléments qui nous parlent.

Je considère que toutes mes morceaux de soie et de cotons sont des possibles nappes d’autel, décorations murales parfaites pour circonscrire l’espace ou foulards de méditations. Ils évoquent la nature et sont de la nature. Ils sont créés avec intention et naissent d’un geste d’amour. Ils sont différents l’un de l’autre et cette différence peut nous amener à plus ou moins connecter avec un morceau - et il y a du précieux lorsqu’une connexion se fait avec une pièce. 

SOIE ET FÉMININ SACRÉ

Aussi, il y’a dans la soie un petit quelque chose qui m’évoque chaque fois le féminin sacré. Foulard de soie, ruban de soie, taie d’oreiller de soie, kimono de soie - tous des éléments qui me font sentir bien et au bon endroit. Une douceur qui conforte. 

La soie habotaï par sa transparence évoque pour moi la légèreté, la liberté. La soie charmeuse, opaque, plus épaisse et veloutée - souvent utilisée pour les taies d’oreillers mais aussi pour les foulards - évoque la volupté, la sensualité. Dans les deux cas, des caractéristiques souvent nommées en parlant de féminité sacré et qui, à tout le moins, appellent au bien-être et à cette idée de ressentir et d’habiter son corps et son âme.

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